HISTORIQUE de l'ESCADRON de GENDARMERIE MOBILE
de Châtellerault.
QUARTIER "GENDARME AUFORT"
En Algérie :
Les origines de l'escadron de gendarmerie mobile de CHÂTELLERAULT sont à rechercher en Grande Kabylie, lors des événements d'Algérie.
A partir de cette date, le 5ème escadron s'installe aux ISSERS dans le secteur de BORDJ MENAIEL. Il y tient un sous secteur et participe efficacement aux tâches de pacification : douze rebelles mis hors de combat, 200 arrestations, 25 armes saisies. Ces actions d'éclat auront cependant coûté deux vies et fait trois blessés au sein du 5° escadron.
En janvier 1961, le 5° escadron quitte la grande Kabylie pour la région d'Alger. Il avait déjà été déplacé dans cette ville au cours de l'année précédente, pour participer, avec discipline et sang froid, à de délicates missions de maintien de l'ordre. Il s'installe à FORT DE L'EAU “cité Clair Matin”, département d'Alger, où il restera jusqu'à sa dissolution en juillet 1962 en portant le nom d’escadron 5/10 d’AUMALE. Les escadrons de SIDI BEL ABBES, BATNA et BORDJ BOU ARRERIDJ seront également dissous pour former les escadrons de BLOIS et CHÂTELLERAULT. Ce dernier prendra alors le nom d'escadron 11/4 de Gendarmerie Mobile.
A Châtellerault :
Au 1er juillet 1962, son effectif est de 91 officiers et sous officiers, personnels auxquels viendront s'ajouter les 39 sous officiers du Peloton de PARTHENAY, dans les Deux-Sèvres, dissous le 1er avril 1963.
D'abord installé pendant trois ans dans un entrepôt désaffecté, l'escadron se voit attribuer, en 1965, une laiterie inutilisée dans le quartier de la Gornière, en bordure de la Vienne. Les bâtiments rustiques et inadaptés seront peu à peu transformés en un cantonnement permettant d'accueillir tous les services de l'unité. Ainsi le bureau du capitaine est installé dans la chambre de l'ancien concierge, alors que la fromagerie est utilisée comme armurerie ... Quant aux familles, elles seront logées dans la plaine d'Ozon.
Le 24 mai 1991, dans le cadre de la réorganisation "Armée 2000", l'escadron prend le nom d’ Escadron 23/4 de Gendarmerie Mobile.
Sous cette nouvelle appellation, les militaires de l' escadron continueront à remplir les nombreuses missions de maintien de l'ordre, de services de garde à Paris, ou de renfort à la Gendarmerie Départementale, en Métropole, en Corse et Outre Mer, tout en subissant parfois les risques inhérents à celles ci.
C'est ainsi que le 20 septembre 1992, le Gendarme Fabrice AUFORT, affecté à l' unité depuis le 16 juillet 1990, est abattu au cours d'un service de surveillance particulière à ZONZA (Corse du Sud). Puis le 04 février 1994, à RENNES (Ille et Vilaine), face à plusieurs centaines de marins pêcheurs, équipés de fusées d'amarrage, l'escadron 23/4 connaît l'un de ses plus durs maintien de l'ordre puisque plusieurs gendarmes sont blessés dont un très gravement. Cette action vaudra à l' escadron un nouveau témoignage de satisfaction du Général commandant la circonscription d'Orléans et diverses citations et décorations aux blessés.
En application de l’Arrêté n° 2000/CAB/3 en date du 12 Janvier 2000, la caserne de Gendarmerie Mobile de CHÂTELLERAULT, s’appelle désormais “ Quartier Gendarme AUFORT ”.
C’est le 1er juillet 2000, suite à la dissolution de la 4ème légion de gendarmerie mobile, que l’unité est rattachée au groupement IV/2 de Limoges (87) et à la 2ème légion de gendarmerie mobile, sise à Bouliac (33). L’escadron porte le numéro 46/2.
La dissolution des légions de gendarmerie mobile en 2005 devrait modifier le nom de notre unité dans les semaines qui viennent. Au cours de ce texte, vous avez pu lire que notre unité a porté les noms suivants : 5/10 ; 11/4 ; 2/12 ; 23/4 ; 46/2 ...
En 2006, le départ des VBRG vers un escadron de la région parisienne reclasse l'escadron « d’UNITÉ BLINDÉE » en « UNITÉ PORTÉE ».
Quel nom nous donnera l’avenir ? Peut-être simplement : “escadron de gendarmerie mobile de Châtellerault”.
Renseignements originaires des documents de la salle d’honneur et du livret escadron que ce site a remplacé.